Le parallélogramme chez le Texan

Le Parallélogramme, une figure primordiale chez le Texan !  par Bertrand LORNE

En 2003, quand Nick Vlasek, alors président du Texan Club Américain, est venu pour la première fois en France, j’ai profité de sa présence pour le questionner sur l’appréciation et la traduction du standard. Parmi les choses importantes qu’il m’a communiquées, il y a cette visualisation d’un parallélogramme que l’on doit rechercher chez un texan, donc plus précisément avec 2 lignes parallèles (celle du dessous qui doit être situés à 45° du sol et celle du dos).

A plusieurs reprises, Nick me rappelait que le mot cubique n’avait pas sa place dans nos traductions mais que c’était bien parallélogramme qu’il fallait considérer.

Dernièrement sur le forum, un éleveur Hongrois ( Adam Palankai ) a placé une brique d’argile pour illustrer cette forme typique du texan, l’image est parlante et reflète parfaitement ce que l’on doit apprécier chez ce pigeon.

Vous trouverez ci-contre 2 photos de texans pour illustrer mes propos : une (lavande à gauche) avec de très bonnes lignes, bien parallèles, avec une ligne du dessous bien rectiligne, portée par des aplombs suffisamment droits qui donnent ainsi une tenue et une fierté caractéristique de notre race.

Et une autre (bleue à droite), où les lignes ne sont pas parallèles, une ligne du dessous absente où l’arrondi de la poitrine va beaucoup trop loin et donne un aspect beaucoup trop typé mondain.

Attention, pour bien entrevoir cette figure tant recherchée, le texan ne doit pas être trop court (on a maintenant des texans avec moins de 24 cm de longueur !)  La longueur doit être la plus proche possible de 26.5 cm si l’on veut obtenir un parallélogramme et non pas un cube !

    

Bon parallélogramme                                              Absence de parallélogramme

Un autre point important à prendre en considération concerne le retrait de l’aile par rapport à la ligne du dessous, il doit être d’environ 2 cm et en aucun cas le pommeau de l’aile ne doit être saillant et dépasser la poitrine. En vue de face, les pommeaux de l’aille ne doivent pas se voir et rester cachés par des plumes de la poitrine.

Ci-dessous, un mâle où l’on voit bien le prolongement de l’aile qui est en retrait et bien parallèle (environ 2 cm) par rapport à une ligne de dessous bien rectiligne.  A droite, sur cette femelle rouge récessif, l’aile déborde aussi bien sur le devant de la poitrine qu’en dessous.